Hop, me voilà remise sur pieds ! Il en faut plus qu'une gastro pour m'abattre et j'espère bien que de longues années passeront avant que j'aie à répéter ces mots... Sur ce, je vous invite à lire la recette qui suit, puis à souhaiter que le virus aie laissé derrière lui les quelques rares neurones dont ma boîte crânienne était propriétaire il y a encore 3 jours. Oui, oui, c'est bien une recette. Même pas honte. Hey, je sors de convalence, j'aime me plaindre et je me sentais faible. Puis d'ailleurs, je vais vous dire, depuis que je l'ai faite, la pâte feuilletée, la vraie, j'ai plus aucun complexes. J'irais même plus loin en vous disant que seules celles qui l'ont faite, la vraie feuilletée, pure beurre, avec tous ses tours et ses longues heures d'attente, elles seules devraient avoir le droit d'acheter la pâte du commerce. Comme quand les vieux vous disent, l'air blasé "Moi, je sais ce que c'est la vie", pour vous faire comprendre, aux p'tits jeunes, qu'avant d'y avoir goûté, pas la peine d'espérer l'apprécier à sa juste valeur...

Sur ce, un grand merci pour vos souhaits de rétablissement et à vos plaquettes de beurre ! ;)

Feuilleté aux fruits rouges

  • 1 rouleau de pâte feuilletée
  • 150 g de fruits rouges surgelés
  • 30 g de sucre
Préchauffez le four sur 220°C. Déroulez votre pâte feuilletée et disposez les fruits rouges sur une moitié, en laissant un espace sur les bords. Saupoudrez de deux cuillerées de sucre. Humidifiez les bords de la pâte avec un peu d'eau. Pratiquez des encoches sur le dessus, en veillant à laisser un rebord de 2 cm. Posez chaque moitié sur les fruits rouges et scellez bien les bords. Nappez la pâte d'eau au pinceau, saupoudrez du restant de sucre. Enfournez durant 25 min, jusqu'à ce que le chausson soit doré. Laissez refroidir brièvement. Servez avec de la crème fraîche.

Vous pouvez remplacer les fruits rouges par des fruits de saison : nectarines, pêches, prunes...


Ah, j'oublais, même s'il paraît aberrant de simplicité, ce feuilleté n'en reste pas moins sacrément bon ;)


J'ai une gastro. Ces dernières années, j'avais failli oublier la non-immortalité de mon corps. Il m'est possible de tomber malade, ça y est, je m'en souviens... Il suffisait qu'un méchant petit virus rappelle à ma mémoire à quoi cela ressemble que d'avoir l'estomac explosé, comme battu à coups de rouleaux à pâtisserie, vide de toute nourriture mais encore capable de cracher quelques jets de bile infâme et acide, de se sentir les jambes flageolantes et la tête emplie d'une brume lourde et toxique... Sachez cependant, qu'un point positif vint tout de même illuminer cette journée maudit, celle où je tombais malade pour la première fois depuis un siècle: j'ai appris qu'il était possible de vomir des brocolis par le nez. Hautement instructif.
Ca vous dégoûte? Bah, comprenez-moi, à cette heure où la vue de toute denrée alimentaire me révulse, j'ai tout de même plié sous le poids du devoir pour m'avachir devant l'ordi et vous préparer un petit billet. Même que j'en vois deux, là, des ordis. Sympa.

Sinon, ces carrés, tout le monde a adoré. Quand je vous disais que j'adorais le petit livre de Marie-Laure ! Parfaits à toute heure, réconfortants et fruités à la fois. Même qu'ils sont bons pour la santé. Que demande le peuple (perso, à par une boîte de Motilium, pas grand chose)?

Voilà, devoir accompli. Je peux retourner à me nourrir exclusivement de ces petites boules homéopathiques au goût sucré. D'ailleurs, attention, anecdote, je ne me lasse pas de répondre "Oui, je suis malade. Mais je me soigne, je prends de l'arsenic !" ;) Ouaip, j'ai l'humour décapant, bovarique... Notez que ça marche, l'arsenic. En boules homéopathiques, hein.

Ca y est, tout le monde va me prendre pour une toxico maintenant...



Carrés ananas-pomme

Pour 25 petits carrés

J'ai remplacé le sirop de violette par du sirop d'agave. C'était délicieux.

  • 100 g de farine
  • 150 g de flocons d'avoine
  • 80 g de cassonade
  • 150 g de beurre ramolli
  • 1 pomme
  • 220 g d'ananas frais ou en boîte (6-7 tranches)
  • 2 oeufs
  • 50 g de sucre en poudre
  • 2 cuillerées à soupe de sirop de violette ou de sirop d'agave ou de 20 grammes de sucre en poudre (vous pouvez rajouter un peu de cannelle dans les deux dernières options)
  1. Préchauffez le four à 180°C (th.6). Dans un saladier, mélangez la farine avec les flocons d'avoine, la cassonade et le beurre coupé en petits morceaux. Effritez la pâte avec les doigts pour obtenir un mélange sableux.
  2. Etalez la pâte dans un moule carré (20x20 cm) recouvert de papier sulfurisé, en tassant bien. Enfournez et laissez cuire 15 minutes.
  3. Epluchez et coupez la pomme en quartiers. Otez le coeur et les pépins et mixez-les avec l'ananas (pas trop). Incorporez les oeufs, le sucre, le sirop et mélangez bien.
  4. Versez la garniture sur la pâte précuite. Enfournez à nouveau et laissez cuire 20 minutes. Laissez refroidir sur une grille avant de découper en carrés.
Encore merci Marie-Laure pour cette délicieuse recette !

Retrouvez ces carrés ainsi que les langues de chat aux noisettes et les langues de chat piment-cannelle dans le petit livre Gâtô aux éditions Mango.


Eh bien, non. Pas encore de rétrospective pour moi. Les photos de ce fabuleux et tant attendu samedi, où j'ai enfin pu rencontrer Mitsu, Claire, Laurent, Micheline, Nawal, Aude, Rosine, Florence, Elo, Sophie, Viktoria, Fabienne, Vinciane, Sarita et Naelya, devront encore attendre. Honte à moi, elles ne sont même pas encore transférées sur mon ordinateur. Oui, je suis incorrigible. Je sais. En retard, pour toujours et à jamais. D'ailleurs, mes amies de samedi s'en seront bien rendues compte alors que je débarquais une heure plus tard, au restaurant ! Et pourtant, moi qui partait la conscience si tranquille, fière de mon petit emploi du temps, chaque minute si parfaitement calculée... Réveil à 7h30-8h, travail jusqu'à 10h, on s'habille, le temps de marcher à la gare, il est 10h30, là le train arrive tout pile et à 11h25, je suis à la gare... Et non, évidemment, il a fallu que nous ne soyons pas en semaine, hence un autre horaire de trains, hence emploi du temps à l'eau + une heure de poireautage à la gare ! Typique.

Bon, bon, bon. C'est pas tout ça, mais vous avez autre chose à faire que de me voir me lamenter sur une ponctualité parfois défaillante...

Pour changer un peu, voici des petites croquettes au potimarron plutôt originales. Inhabituelles mais pas mauvaises du tout, elles accompagnent assez bien la volaille et autres viandes blanches. Le 4-épices leur confère un goût étonnant, hivernal, qui se marie tout naturellement avec le potimarron. Mais attention à ne pas faire les croquettes trop grosses, elles pourraient devenir trop, je ne sais pas, disons bourratives... La recette provient de l'avant dernier Saveurs (vous savez, celui sur les légumes oubliés (vive le rutabaga !)).

Croquettes de potimarron aux épices
Préparation : 30 min
Cuisson : 25 min
  • 500 g de potimarron
  • 150 g de farine
  • 1 c. à café de 4-épices
  • 50 g de beurre (~ 40 suffisent)
  • sel, poivre du moulin
  1. Lavez le potimarron en le brossant sous l'eau froide. Coupez la chair en morceaux en retirant les graines. Ne retirez pas la peau, qui, contrairement au potiron, se mange.
  2. Faites cuire les morceaux, soit à la vapeur, soit dans une casserole avec un fond d'eau. Comptez environ 10 à 15 min de cuisson. Laissez les morceaux s'égoutter au maximum.
  3. Réduisez-les en purée en les écrasant à la fourchette ou au presse-purée. Salez, poivrez, ajoutez le 4-épices et la farine. Mélangez bien.
  4. Façonnez des croquettes en roulant des petites quantités de purée entre vos doigts et en ajoutant à chaque fois un peu de farine. Faites chauffer le beurre dans une grande poêle anti-adhésive et faites revenir les croquettes sur feu moyen pendant 5 à 10 min, jusqu'à ce qu'elles soient dorées sur toutes les faces.
  5. Egouttez-les sur du papier absorbant et servez-les en accompagnement d'une viande blanche ou d'une volaille rotie. Vous pouvez aussi les servir tiède en entrée avec une salade.

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