Dragon Fruit

Tout d'abord, j'aimerais m'excuser de tarder à ce point à actualiser mon blog et à répondre aux gentils commentaires que vous laissez derrière vous. Malheureusement, l'école monopolise énormément de mon temps et il ne m'en reste jamais que très peu à consacrer à d'autres activités. Ce qui ne veut pas dire que je me suis arrêtée de manger, bien au contraire.
Quoi qu'il en soit, j'aimerais aujourd'hui vous poser une petite question:

Connaissez-vous ce fruit?


Eh bien moi je ne connaissais pas. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'en parler ici mais j'ai eu la chance de passer quelques jours à Hong Kong cet été. En plus, de m'avoir appris une foule de choses, ce voyage m'a également permis de réaliser une grande partie des fantaisies culinaires qui occupent bien souvent mes pensées. Onigris, sushis, mochis, gâteaux à la patate douce, toutes ces choses que Cléa nous décrivait depuis le Japon, nouilles en tous genres, mooncakes et autres spécialités, j'ai goûté à tout sans exception. Même la glace au thé vert et aux haricots rouges y est passée (et ne me laisse pas un très bon souvenir, soit dit en passant) !



Enfin bref, j'en reviens à mon fruit. A Hong Kong ça s'appellait du Dragon Fruit et il ne manquait jamais au petit déjeuner. D'abord prudente, j'en avais pris un petit bout... pour découvrir qu'il s'agissait en réalité d'un fruit tout à fait délicieux ! Sorte de croisement entre le kiwi et le melon, un peu sucré et agréablement rafraichissant, ce fut une véritable révélation. Cependant, il a bien fallu que nous poursuivions notre voyage, laissant le dragon fruit derrière nous. Mais je ne l'ai pas oublié pour autant et voyez ce que j'ai déniché lors de l'une de mes flâneries dans la petite épicerie asiatique du coin :


Eh oui ! C'est bien lui ! Bien emballé, certes, mais difficile de s'y méprendre et de le confondre avec autre chose ! Je m'embarque donc dans une petite séance de déballage, impatiente de le retrouver après deux longs mois de séparation. Suivra l'épluchage, puis la découpe et, enfin, la dégustation tant attendue...

(Une couche de moins...)

(N'est-elle pas magnifique cette chair rose qui l'entoure?)

(Etonnant, n'est-ce pas? Attendez, ça ne fait que s'améliorer...)



(Mmmh !)


J'en suis sûre à présent, le dragon fruit est le fruit le plus kitch que j'ai jamais vu. Toutefois, derrière ses airs de dragqueen, il cache aussi bien des avantages. Effectivement, un peu de recherche m'a appris les faits suivants :

*Le Dragon Fruit, de la famille des cactus, peut également être utilisé en tant que légume (ceci mérite d'ailleurs plus ample recherche).

*Il permet de faire toutes sortes de boissons.

*Il peut être utilisé comme cosmétique et comme médicament, ayant la propriété d'améliorer la vue et l'hypertension.

*Il protège l'environnement puisqu'il absorbe du CO2 la nuit et dégage de l'oxygène.

*Il est peu onéreux à cultiver et résiste très bien à la chaleur et à la sècheresse car il possède des racines tenaces très efficaces en matière d'absorption de l'eau.


*Etc...

En conclusion, si vous avez l'occasion de vous en procurer, n'hésitez pas, le dragon fruit a tout pour plaire !

Bagel.

Ce mot m'a hanté pendant des semaines. Au fond, depuis que j'ai lu cet article du New York Times, alors que je parcourais les archives du magnifique blog I was just really very hungry, il n'a jamais quitté mon subconscient.

Aussi étrange que cela puisse paraître je n'avais jamais entendu parler de bagels avant cette année. Pire encore, il a fallu que, tous les deux, nous nous rencontrions en République Dominicaine. Autant vous dire que ça n'a pas été le coup de foudre. J'aurais aussi bien pu mordre dans un pneu...
Heureusement, depuis, tout a changé !

Ainsi donc, je me suis levée un matin (samedi dernier), bien décidée à enfin savoir ce qu'est un vrai bagel. Ma mère s'est chargée d'acheter le cream cheese et le saumon fumé, et je me suis attaquée à la confection des fameux pains ronds. Au début, je pensais que ce serait très difficile. Former des ronds bien lisses, les faire cuire dans de l'eau bouillante puis au four, tout ça me semblait très compliqué ! En fin de compte ça n'a pas été si difficile que ça, bien que mes bagels portent des engelures pas très jolies et n'aient pas une belle couleur caramel et uniforme.

Le goût? Le 7ème ciel ! Au sortir du four, leur croûte croustillante, l'intérieur ni trop dense, ni trop sucré mais délicieusement moëlleux, *soupir*... Ils se suffisent à eux-mêmes. Non, je vous assure, les bagels sont les pains que j'ai le mieux réussi jusqu'ici, après les bretzels. Comment ai-je pu me passer d'eux si longtemps?

En bref, j'ai à présent deux buts dans la vie :
1. Manger un cheese-cake à New York
2. Manger un bagel à New York

Voici donc la recette :

Bagels

Préparation : 35 minutes + 12 heures de réfrigération *
Cuisson : 15 minutes
Pour 8 pièces

Ingrédients :
7g de levure de boulanger en sachet
1 cuil. à café de sucre en poudre
1 cuil. à soupe de sirop d'érable ** ou de miel
500 g de farine boulangère
2 cuil. à café de sel
Polenta, pour saupoudrer (utile mais pas indispensable)
Sésame, pavot ou toute autre garniture de votre choix (optionnel)

1. Mettre la levure, le sucre et 370 ml d'eau tiède dans un bol, bien mélanger. Laisser 10 min dans un endroit tempéré à l'abri des courants d'air : des bulles doivent se former à la surface. Le mélange doit mousser et augmenter de volume. Ajouter le sirop d'érable ou le miel.

2. Mettre 250 g de farine boulangère et le sel dans un grand saladier. Creuser un puits au centre, y verser le mélange à la levure. Travailler avec une cuiller en bois, en ajoutant le reste de la farine au fur et à mesure et tant que nécessaire pour obtenir une pâte épaisse. La transférer sur un plan légèrement fariné et la pétrir 10 à 12 minutes : elle doit être lisse et compacte (au besoin, ajouter de la farine pour que la pâte soit bien compacte). La diviser en huit et rouler chaque pâton en boule. Couvrir de film alimentaire ou d'un linge humide et laisser reposer 5 min.

3. Rouler les pâtons en cordons de 28 cm de long. Humidifier légèrement les extrémités sans les couper, les superposer sur 4 cm pour former un cercle et pincer fermement. Passer la main dans le cercle, la jointure sous la paume, et rouler fermement pour souder les extrémités : les cercles doivent avoir le même diamètre sur toute la longueur. Les mettre sur des plaques à pâtisserie saupoudrées de polenta (les mienns étaient saupoudrées de flocons d'avoine), couvrir et réfrigérer 12 heures.


4. Préchauffer le four à 240°C. Tapisser deux plaques à pâtisserie de papier sulfurisé. Sortir les bagels du réfrigérateur 20 minutes avant d'enfourner. Porter une grande casserole d'eau à ébullition et y plonger les bagels 30 secondes par trois ou quatre. Les sortir et les égoutter sur une grille (choisissez ce moment pour les garnir).


5. Etaler les bagels sur les plaques à pâtisserie et les faire cuire 15 min : ils doivent être croustillants et brun doré. Mettre à refroidir sur une grille.


* Ce sont ces 12 heures qui m'ont poussées à essayer cette recette du Grand Livre des Desserts. Il me semble en effet n'avoir vu aucune autre recette procéder de la sorte. Pourtant, je pense que ça m'a sérieusement facilité la tâche lorsqu'il a fallu les mettre dans l'eau !

** Là j'ai été assez surprise par le sirop d'érable (j'ai utilisé du miel). Dans le strict respect de la tradition, les bagels sont préparés avec du malt ce qui augmente leur brillance et leur aspect doré, et j'avoue que je serais curieuse de voir l'effet apporté par le sirop d'érable.

Eh oui, après avoir noyé ma déprime d'hier sous une grosse barre de toblerone, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre. Au vent le point de croix et le jardinage ! Ces satanés friands ne me résisteront plus !

Résultat : They live !

Evidemment, je n'avais pas les moules adéquats (ils seront dorénavant haut sur ma liste de Noël) et il m'a fallu utiliser mon fidèle moule à muffins. Mais, même s'ils se sont révélés légèrement trop cuits, ils ont tout de même plu à toute la famille et auraient certainement été encore bien meilleurs si j'avais respecté le temps de cuisson.

Moralité : La maladresse, elle aussi, a ses accalmies.

Friands aux noisettes et au chocolat (recette tirée du Grand Livre des Desserts)

Pour 10 pièces

Préparation : 20 minutes

Cuisson : 40 minutes

Ingrédients :

200 g de noisettes entières

180 g de beurre

6 blancs d'oeufs

150 g de farine

30 g de cacao en poudre

250 g de sucre glace

Sucre glace, pour décorer

1.Préchauffer le four à 200°C. Graisser légèrement dix moules à barquette (darioles) de 125 ml.

2.Répartir les noisettes sur la plaque du four et les faire cuire 8 à 10 minutes : elles doivent dégager leur parfum mais non brûler. Les envelopper dans un torchon et les frotter vigoureusement pour les peler. Jeter les peaux, laisser refroidir les noisettes puis les réduire en poudre fine au mixeur.

3.Faire fondre le beurre dans une petite casserole à feu moyen et le laisser prendre une couleur noisette pendant 3 à 4 minutes. Passer pour filtrer les impuretés. Réserver et laisser tiédir.

4.Dans un bol, placer les blancs d'oeufs et les fouetter légèrement jusqu'à ce qu'ils deviennent mousseux, sans les monter. Tamiser la farine, le cacao et le sucre glace au-dessus d'un saladier, ajouter les noisettes en poudre. Disposer en fontaine, ajouter les blancs d'oeufs et le beurre, bien mélanger.

5.Avec une cuillère, remplir les moules aux trois quarts. Les disposer sur une plaque et les faire cuire au centre du four 20 à 25 minutes : une brochette piquée au centre doit ressortir sèche. Sortir du four et laisser tiédir 5 min avant de démouler. Mettre à refroidir sur une grille. Saupoudrer de sucre glace avant de servir.

Note : On peut conserver les friands 4 jours dans un récipient hermétique.

Soirée désastreuse.
Parfois, je me demande vraiment ce qui m'a pris de vouloir cuisiner. La cuisine, c'est fait pour les gens bénéficiant d'un minimum de matière grise et capables de se servir de leurs deux mains. Or, je ne remplis aucune de ces deux conditions. J'ai même arrêté de compter le nombre de fois où il m'a semblé être affectée d'un handicap profond.

Mais qu'est-ce que j'ai fait? D'accord, je n'ai pas toujours été gentille avec mon prochain. De là à ce que tous les dieux me maudissent (je ne vois pas d'autre explication), il y a une marge !

Bouh, j'ai envie de pleurer.

Ca a débuté comme ça (oui, je me sens proche de Céline ce soir). Après une longue semaine de dur labeur, j'attendais ce vendredi soir avec impatience, rêvant du délicieux gâteau que j'allais préparer. Vendredi soir, donc, je me rends compte qu'une bonne demi-douzaine de blancs d'oeufs sont sur le point de rejoindre le paradis des blancs d'oeufs. Altruiste comme je suis, il m'a fallu abréger leurs souffrances.
Qu'est-ce qu'on fait avec des blancs d'oeufs? Des langues de chat? Pas envie. Des meringues? Les autres n'aiment pas. Un angel food cake? Je n'ai pas de moule. Des friands? Pourquoi pas? Ok, c'est parti pour des friands aux noisettes et au chocolat (comprendre "pour une longue descente aux enfers").

Première chose à faire, griller 200 gr de noisettes entières. Pas de problème. En fait, si, problème. On ne m'avait jamais dit que les noisettes brûlaient si vite. Pour 6 blancs d'oeufs sauvés, j'avais sacrifié un paquet d'innocentes noisettes. Bon, comme on ne sait jamais, je tente tout de même de les réduire en poudre. Qui sait, peut-être que l'intérieur n'aura pas souffert ? S'ensuit une pénible séance d'épluchage de noisettes carbonisées puis un bref passage au mixer. Malgré la couleur plutôt sombre de la poudre obtenue et l'odeur peu appétissante, je goûte... et m'étrangle. C'est la poubelle qui sera contente.

Qu'à cela ne tienne, des noisettes déjà moulues feront l'affaire. Passons maintenant au beurre. Le coquin ne se presse pas pour prendre une "couleur noisette" (encore des noisettes!), mais finalement il se décide. Hop, je sors ma jolie passoire rouge et blanche et m'apprête à "filtrer les impuretés".
Voici ce qu'il reste de la dite passoire (que son âme repose en paix):


Oui, je suis une imbécile. Oui, tout le monde sait qu'on ne verse pas un liquide bouillant sur du plastique. Oui, des gens comme moi sont dangereux. Non, je n'exagère pas. La preuve, je ne vérifie même pas si j'ai tous les ingrédients sous la main avant de me lancer dans une recette ! Effectivement, oh surprise! plus de sucre glace dans les armoires ! Pire encore, la boîte de cacao est périmée depuis 1999 !!

Ca y est je suis achevée. J'abandonne. Peut-être que je vais plutôt me passionner pour le jardinage. Non, trop difficile. Le point de croix, peut-être? Et si je me tuais avec l'aiguille?

Et vous savez ce qui me déprime le plus dans tout cela? C'est que je viens de voir que Sugar High Friday se passe aujourd'hui, vendredi 16 septembre. Et dire que le thème était la crème ("custard"). Soupir. Moi qui voulais participer, pour une fois...

Avant de me taire, j'aimerais tout de même vous demander : est-ce que ce genre de choses n'arrivent qu'à moi ou existent-ils d'autres gens qui, eux aussi, souffrent d'une maladresse hyperdéveloppée?

Articles plus récents Articles plus anciens Accueil

Blogger Template by Blogcrowds