Mes Zimtsterne



J'aurais aimé vous montrer de plus jolies photos de ces Zimtsterne, qui décidément, sont mes biscuits de Noël préférés. Chaque année, sans faute, leur recette toute jaunie, aux mots allemands tachés d'oeuf et de farine, sort de son tiroir pour que la maison embaume la cannelle quelques temps plus tard. D'ailleurs, je suis étonnée de ne pas encore la connaître par coeur à force de la faire et de la refaire !

Ceci dit, l'année dernière j'étais très pressée en les faisant, car je voulais avoir encore le temps d'offrir un petit quelque chose à notre bonne Christine, qui nous a vu grandir, mes frères et moi, et qui du jour au lendemain a du repartir très loin, dans son pays natal. Voilà pourquoi les photos ont du être prises un peu à la va vite.

Zimtsterne

Pour environ 40 pièces


  • 3 blancs d'oeufs

  • 250 g de sucre glace

  • 1 sachet de sucre vanillé

  • 3 gouttes d'amande amère

  • 1 càc rase de cannelle

  • environ 400 g de poudre de noisettes ou d'amandes non décortiquées

  • + du sucre glace


  1. Préchauffez le four sur 120°C et tapissez une plaque de papier sulfurisé.

  2. Pour la pâte, montez les blancs en neige assez ferme pour que la trace d'un couteau passé dedans reste visible. Tamisez le sucre glace et incorporez le petit à petit aux blancs. Pour badigeonner plus tard, réservez 2 grosses càs du mélange oeuf-sucre.

  3. Incorporez lentement le sucre vanillé, l'amande amère, la cannelle et environ 150g de poudre d'amandes ou de noisettes au reste des blancs en neige.

    Puis, avec les mains, incorporez autant du reste d'amandes ou de noisettes pour que la pâte ne colle presque plus.

  4. Etalez la pâte sur un plan de travail saupoudré de sucre glace, jusqu'à une épaisseur d'env. 1/2 cm. Découpez des étoiles avec un emporte-pièce, les déposer sur la plaque.

    Badigeonner avec le blanc d'oeuf réservé au préalable. Ce blanc doit se laisser étaler de manière lisse, si ce n'est pas le cas, ajoutez quelques gouttes d'eau. Enfournez pour environ 25 min.

  5. Les biscuits doivent être encore mous dessous quand vous les sortirez. Mettez les Zimtsterne à refroidir sur une grille.

Notes : - Les étoiles sont plus faciles à découper si vous passez l'emporte-pièce sous l'eau de temps en temps.
- Conservez-les dans une boîte hermétiquement fermée.
- Quand vous battez vos blancs, faîtes bien attention à ce qu'il n'y ait pas de trace de graisse sur votre saladier et votre fouet et qu'il n'y ait pas de jaune mêlé aux blancs.

Vous verrez, ce sont des petites merveilles !





Parce que c'est bientôt Noël et que moi aussi, j'aime offrir des petits cadeaux à mes amis ! Ces carrés au chocolat ont rencontré un vif succès dans l'auditoire où là au moins, je n'étais pas la seule amatrice de beurre de cacahuètes. Il faut dire que ces douceurs n'ont pas été particulièrement appréciées par ma famille où il doit traîner un gène anti-cacahuète... Mais si ce n'est pas le cas de la vôtre, ces chocolats, servis en petites portions (ou grandes, si vous ne craigniez pas l'écoeurement) en raviront plus d'un avec leur jolie présentation festive !



Marbré au chocolat

Selon la taille de votre moule env. 70 parts

  • 360g de chocolat blanc grossièrement coupé (250 pour moi)
  • 140 g de beurre de cacahuète lisse (100 pour moi)
  • 400 g de chocolat noir grossièrement coupé
  1. Graissez un moule rectangulaire et tapissez le fond et les côtés de papier sulfurisé en le faisant dépasser de 5 cm dans la longueur.
  2. Faites fondre le chocolat blanc au bain-marie jusqu'à obtention d'un mélange lisse. Laissez refroidir 5 min puis ajoutez le beurre de cacahuètes et remuez bien.
  3. Faites fondre le chocolat noir au bain-marie jusqu'à obtention d'un mélange lisse. Laissez légèrement refroidir.
  4. Déposez des pleines cuillérées de chocolat blanc et de chocolat noir dans le moule (en alternant). Secouez doucement pour étaler le mélange. Passez plusieures fois une brochette dans tous sens pour obtenir un effet marbré. Laissez reposer minimum 2 heures à température ambiante jusqu'à ce que le marbré prenne, puis coupez-les en petits morceaux.

Source : Tout Chocolat, aux éditions Marabout





...comment résister à ce gâteau? J'en suis folle ! Sans rire, c'est un des mes grands favoris. La délicieuse association des poires et du chocolat, ses bords caramélisés, sa petite croûte qui cède sous la dent, sa texture fondante, je ne saurais assez bien vous décrire pourquoi je l'aime tant et les photos ne lui rendent vraiment pas honneur. Pourtant il n'a rien de très compliqué. Je pense que le secret réside dans la quantité de sucre, qui lui donne un petit quelque chose de "caramélisé"... irrésistible !


Blondies poires&chocolat

Note : Les porportions que je vous donne sont doublées par rapport à la recette originale (rien à faire, il est trop bon !).
  • 300 g de sucre de canne non rafiné (j'emploie du sucre demerara)
  • 110 g de beurre, fondu
  • 2 oeufs
  • 1 càc d'extrait de vanille
  • 210 g de farine
  • 1 càc de levure chimique (baking powder)
  • 1/2 càc de sel
  • 2 poires type Doyenné ou Conférence coupées en morceaux (l'équivalent de 2 tasses)
  • env. 40 g de pépites de chocolat (j'en mets toujours plus)
Préchauffez le four à 180°C. Graissez un moule à gâteau carré.

Combinez le sucre, le beurre fondu, l'oeuf et la vanille dans un saladier et mélangez bien.
Mélangez la farine, la levure chimique et le sel dans un autre récipient, puis incorporez ce mélange sec au mélange humide.
Ajoutez les poires et les pépites de chocolat.
Versez dans votre moule et enfournez pour environ 35-40 minutes ou jusqu'à ce que le dessus soit bien doré.
Laissez refroidir complètement dans le moule, sur une grille puis découpez en carrés.

Attention à bien laissez refroidir complètement (du moins à en garder au moins un peu, pour pouvoir comparer), ce gâteau est vraiment meilleur froid !

Ah, j'avais beau essayer de photographier ces bords caramélisés dont je vous parle, rien à faire, on ne voit pas bien ! Mais je vous laisse vous les imaginer...





Voici mon premier essai de pâtisserie orientale ! J'avoue, je n'ai pas commencé par ce que celle-ci a de plus impressionnant à offrir, et je continue à rêver de faire des baklavas, des kadayfi, des sfenj et d'autres douceurs que nous présente souvent Céline; mais j'avais un paquet de farine de pois chiche qui se languissait dans une armoire et auquel il était grand temps de faire un sort. Et je suis bien contente de ne pas lui en avoir réservé un autre !

Pour vous donner une idée de leur texture, ces biscuits ressemblent assez fort à des sablés. Le goût, par contre, s'en éloigne, il est assez indescriptible. On goûte bien ce "quelque chose" en plus, entre celui de la farine torréfiée, du beurre noisette et d'on ne sait pas trop quoi, qui n'est n'est pas désagréable du tout. Ma mère, qui a les pois chiches en horreur et à qui j'ai eu le malheur de révéler le contenu de ces biscuits ne les a bien sûr pas du tout aimé. Par contre Marc et Cédric les ont totalement adopté. Ils sont fondants, différents, et très très simples à réaliser !

Pour info, vous pouvez également confectionner ces ghrïba avec du sorgho qui est une céréale très appréciée des Tunisiens. Et si la cuisson de la pâte demande une réelle vigilance, il est aussi important de surveiller le beurre noisette. En aucun cas celui-ci ne doit brûler.



Ghrïba aux pois chiches

  • 250 g de farine de pois chiches
  • 80 g de farine
  • 100 g de sucre glace
  • 150 g de beurre (peut-être plus, selon la capacité d'absorption de la farine)
  • 1 càs d'huile végétale
  1. Dans une casserole, faites cuire le beurre à feu doux. Enlevez le petit-lait. Laissez colorer le beurre jusqu'à obtention d'une couleur noisette. Tamisez séparément la farine blanche, la farine de pois chiches et le sucre glace.
  2. Dans un plat, incorporez les deux farines, le sucre glace et le beurre noisette. Mélangez. Travaillez le mélange à la main pour obtenir une pâte assez homogène et friable. Réchauffez cette pâte entre les paumes des mains.
  3. Disposez la pâte sur le plan de travail et confectionnez des boudins. Allongez les en rouleaux de 15 millimètres de diamètre environ.
  4. Avec un couteau, détaillez en biais des morceaux de 5.5 cm de long. Rangez soigneusement les ghrïba sur la plaque huilée. Laissez reposer les ghrïba au réfrigérateur 30 min. Faites-les cuire au four à 130°C, entre 15 et 20 min. Laissez refroidir avant de les dresser dans l'assiette.



Quand j'étais petite et que nous allions rendre visite à mon arrière-grand-mère à Münster, ma maman et moi avions toujours un horaire très serré à respecter. Je dirais même minuté. Il fallait entre autres s'arrêter chez Mackenbrock, le magasin de jouet, à la librairie, pour réapprovisionner nos stocks de littérature allemande, chez Kaufhof et chez Tollköter ou Stadtbäckerei, la boulangerie. Si j'aimais chacun de ces magasins, je portais une affection toute particulière à la boulangerie. Elle débordait de magnifiques Bienenstich, Pflaumenkuchen, Pumpernickel, Brot et Brötchen en tout genres, mais surtout de Igels (hérissons) durant l'année et de Stutenkerle pendant l'Avent. De ces petits bonshommes briochés, il y en avait un par enfant et j'aurais du mal à vous décrire avec quel joie nous arrachions les pipes en plâtre de leurs ventres gonflés pour ensuite les racler de nos petites dents, afin d'y récupérer les morceaux de brioche restés collés !


Et puisque l'hiver s'approche à pas feutrés, j'ai soudainement eu envie repoduire ces bons vieux Kerle. Je me suis inspirée d'une recette allemande et le résultat était plutôt satisfaisant même s'ils restent assez éloignés des bonshommes de mes 8 ans...




Les étapes en images (pas très belles, il faut nuit trop tôt !), c'est ici :

Stutenkerle et Martinsgänse


(Pour 6 Stutenkerle ou 6 Martinsgänse)


Pour la pâte

  • 200 ml de lait


  • 100 g de beurre


  • 500 g de farine de blé


  • 1 sachet de levure chimique


  • 3 càs de sucre


  • 1 sachet de sucre vanillé


  • 1 càc rase de sel


  • 1 oeuf


  • 1 blanc d'oeuf


Pour les Stutenkerle


  • 1 jaune doeuf


  • 1 à 2 càs de lait

  • quelques raisins secs

Pour les Martinsgänse


(Pour les curieux, cliquez ici, vous comprendrez pourquoi on les appelle "oies de St Martin")

  • 1 jaune d'oeuf


  • 1-2 càs de lait


  • quelques raisins secs


  • de sucre en grains


Pour commencer, mettez le lait à tiédir dans une petite casserole, puis mettez-y le beurre à fondre.

Pour la pâte, tamisez la farine dans un saladier et mélangez-la à la levure sèche. Ajoutez le reste des ingrédients pour la pâte ainsi que le mélange lait-beurre. Travaillez le tout au robot, d'abord à vitesse minimale puis maximale pendant à peu près 5 minutes. La pâte doit être lisse et brillante.

Couvrez la pâte et posez-la dans un endroit chaud jusqu'à ce qu'elle ait visiblement augmenté de volume.



Tapissez une plaque de cuisson de papier sulfurisé et préchauffez le four sur 180°C.

Saupoudrez légèrement la pâte de farine et sortez-la du saladier et pétrissez-la encore une fois sur le plan de travail légèrement fariné. Découpez la pâte en 6 portions égales et en faire des Stutenkerle ou des oies.



Pour les Stutenkerle : Faire de chaque portion, une boule pour la tête et un boudin de 15 cm de long environ. Aplatissez le cylindre sur la plaque de cuisson.



Pour faire les jambes découpez au couteau la partie inférieure du corps de chacun de vos bonshommes puis écartez-les. Pour les bras, faîtes deux incisions dans les côtés et séparez-les doucement.



Mélangez le jaune d'oeuf et le lait et badigeonnez-en les Kerle. Faîtes des yeux et des boutons avec les raisins secs (il faut les enfoncer assez, sinon il brûleront).



Pour les Martinsgänse : Prélever sur chaque portion une boule de la taille d'une noix qui servira à façonner la tête et le cou. Pour le corps, faîtes un cylindre de 10 cm de long aux extrémités applaties. Avec la boule, faîtes un autre rouleau avec un bout arrondi.




Assemblez les deux parties sur votre plaque de cuisson et soudez en appuyant.


Avec les doigts, formez un bec à partir de l'extrémité arrondie. Mélangez le jaune d'oeuf et le lait et badigeonnez-en les oies. Faîtes des yeux avec les raisins secs (attention à les enfoncer assez pour qu'ils ne brûlent pas) et saupoudrez de grains de sucre.



(J'avais fait les cous trop gros, ils ont un peu trop gonflé à la cuisson !)

Laissez gonfler encore une fois vos personnages pendant 20 minutes dans un endroit chaud puis enfournez-les. Laissez cuire 15 à 20 minutes environ. Une fois la cuisson terminée, mettez-les à refroidir sur une grille.

Et voilà !






Je sais, je sais, ma rubrique biscuits commence à être bien achalandée et des cookies, vous en avez déjà vu beaucoup sur ce blog. Mais je ne m'en lasse pas ! Connaissez-vous quelque chose de plus réconfortant qu'une grande assiette de cookies encore tièdes au retour d'une longue promenade sous la pluie? Ou après une interminable journée de stage, un après-midi passé à étudier, quand le corps et l'esprit ont bien besoin d'une petite pause gourmande pour continuer à faire tourner les moteurs. Pas moi.


Ces cookies regorgent de délicieux chunks au chocolat, croustillent sur les bords et fondent dans la bouche. Arg ! Rien que d'y repenser, j'en salive. D'ailleurs, ici, tout le monde s'est jeté dessus (hein, Maman?) !
Double Chocolate Chunk Cookies
Pour 2 douzaines environ
  • 340 de chunks de chocolat (vous pouvez hacher une tablette de chocolat en gros morceaux)
  • 125 g de farine
  • 1/2 càc de levure chimique (baking powder)
  • 1/4 de càc de sel
  • 112 g de beurre (ou de margarine) mou
  • 100 g de sucre brun
  • 1 oeuf
  • 1 càc d'extrait de vanille
  • 50 à 100 g de noix selon votre envie (optionnel)

Préchauffez le four sur 180°C.

Faîtes fondre au micro-onde (ou au bain-marie) la moitié du chocolat par intervalles de 30 sec. Mélangez bien, pour qu'il soit tout à fait fondu, et réservez.

Mélangez la farine, la levure chimique et le sel dans un bol moyen, réserver.

Battez le beurre et le sucre dans un saladier au batteur électrique. Ajoutez l'oeuf et la vanille, mélangez bien. Incorporez le chocolat fondu, puis la farine, graduellement. Ajoutez les chunks restants et les noix.

Déposez des cuillérées à soupe de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfournez pour 10 minutes environ. Les cookies seront gonflés et pas tout à fait encore mous au centre. Laissez refroidir 1 minute puis transférez sur une grille pour refroidir totalement.



J'avoue que j'ai un peu honte de vous présenter cette recette après une si longue période de silence. Mais c'est la seule que j'aie là, à proximité de mon buro, et les photos étaient déjà chargées, n'attendant plus qu'un petit texte pour les accompagner. Donc, vite une petite note, le temps de vous faire savoir que tout va bien et que, comme toujours, le temps file entre mes doigts. Fallait-il que je sois voyante, lorsque je vous parlais d'infarctus il y a de cela quelques semaines ! Figurez-vous que mon stage hospitalier vient de se terminer (Dieu merci !), et que je l'ai passé au sein du service de cardiologie. Comme quoi...


Pour l'omelette, n'hésitez pas à rajouter ce qui vous passe par la tête, des lardons, du fromage, des champignons, des petits oignons, que sais-je. Loin d'être révolutionaire, et un peu plus longue à faire qu'une banale omelette à la poêle, elle a le mérite d'en changer un peu. Le fromage blanc la rend crémeuse et le blancs d'oeufs ajoutent en moelleux.

Omelette soufflée aux courgettes

Pour 6 personnes
  • 6 oeufs
  • 200 g de fromage blanc en faisselle
  • 1 échalote
  • 1 courgette moyenne
  • 1 càs rase de Maïzena
  • 1 càs d'huile d'olive
  • 1 càs de parmesan
  • ciboulette
  • chapelure, sel, poivre
  1. Pelez et émincez l'échalote. Coupez la courgette en demi-tranches. Faites revenir l'échalote à la poêle avec l'huile d'olive. Une fois translucide, ajoutez-lui les courgettes et laissez cuire 5 min à feu doux. Salez et poivrez. Laissez refroidir.

  2. Dans un saladier, mélangez deux oeufs entiers et quatre jaunes, le fromage blanc (bien égoutté au préalable), le parmesan mélangé à la maïzena et une cuillerée de ciboulette ciselée. Salez et poivrez. Incorporez les courgettes.

  3. Préchauffez le four à 180°C (th.6). Montez le reste des blancs d'oeufs en neige ferme avec une pincée de sel. Incorporez-en un tiers à la préparation en soulevant le mélange de haut en bas avec une cuillère en bois. Quand les deux masses sont à même consistance, ajoutez le reste des blancs. Il est préférable de ne jamais tourner horizontalement et de laisser quelques traces de blanc plutôt que de trop mélanger.


  4. Beurrez un moule à génoise et poudrez-le avec une cuillerée de chapelure.Versez la préparation dans le moule, égalisez la surface. Enfournez et laissez cuire 25 à 30 min jusqu'à ce qu'elle soit gonflée et bien dorée. Dégustez aussitôt.


    Note : La courgette, c'est toujours un peu fade. En général, j'ajoute des lardons.




Tradition oblige, cette année aussi, mon grand-père a eu droit à son cheesecake d'anniversaire. Après les cheesecakes new-yorkais, ceux au citron et à la ricotta, ou les derniers au spéculoos, je voulais quelque chose de différent, qui corresponde encore mieux à ses goûts. Quelque chose qui allie deux de ses grands amours, la caféine et le chocolat. Quelque chose, je vais oser le terme, d'un peu plus "fin".

Après maintes recherches, je suis finalement tombée sur la perle : le Cafe Latte Cheesecake de Céline. Je ne pouvais pas espérer mieux !

Bien qu'un peu lourd laissé à lui-même, il est sublimé par une bonne sauce au chocolat. On se contente d'une petite part, mais quelle part ! Un concentré de goût, vanille, café, chocolat, une base de biscuits cacaotée, dense et crémeux, c'est sublime ! En plus, il est très beau, avec ses strates colorées en joli dégradé.

J'ai suivi les conseils de Céline à la lettre, mis à part la base pour laquelle j'ai employé des cookies tout chocolat bio et fair trade. J'ai même réalisé la sauce fudge de Pascale, elle aussi une révélation. Le tout se mariait à merveille et mon grand-père de dire "Tu peux me le refaire l'année prochaine celui-là !"



Cafe Latte Cheesecake


Pour 8 personnes, à préparer la veille (au moins) de sa dégustation :


Base :

200g de biscuits chocolatés réduits en poudre
70 à 80g de beurre

Garniture :

4 paquets (240g chacun) de Philadelphia Cream Cheese à température ambiante
1 cup de sucre (250 ml soit environ 200 à 225g)
1 CS de vanille liquide
4 oeufs
3 CS de café en poudre instantannée
1 CS d'eau chaude
3 CS de lait
Quelques gouttes d'extrait de café

Sulfuriser un moule de 23 cm de diamètre. Préchauffer le four à 150°C.

  1. Mélanger tous les ingrédients de la base à cheesecake et la presser au fond du moule pour obtenir une belle base uniforme. Tasser avec la paume des mains en appuyant sur toute la surface avec la paume de la main ou à l'aide du dos d'une cuillère à soupe.
  2. Réserver au réfrigérateur le temps de préparer la garniture.
  3. Dans un grand bol, battre le cream cheese avec le sucre et la vanille. Ajouter les oeufs un à un en battant délicatement après chaque addition d'oeufs.
  4. Réserver dans un bol moyen, 1 1/2 cups de ce mélange.
  5. Dans un petit verre, mélanger la cuillèrée à soupe d'eau chaude avec le café instantanné. Mélanger pour dissoudre le café dans l'eau. Ajouter ce mélange dans le grand bol contenant le 1er mélange avec quelques gouttes d'extrait de café, pas plus. Mélanger consciencieusement pour bien homogénéiser le tout mais sans trop fouetter.
  6. Ajouter le lait dans le mélange réservé. Mélanger.
  7. Couler la masse au café sur la base de cheesecake réfrigéré. Couler délicatement sur le dessus la masse blanche en la répartissant sur toute la surface du moule, très délicatement à l'aide d'une spatule souple, sans mélanger les deux masses afin que les deux couches soient parfaitement distinctes.
  8. Enfourner le cheesecake à four doux pour environ 1h10 à 1h30, voir plus selon les fours. Le cheesecake ne devra pas surcuire, il en serait sec comme tout les cheesecakes trop cuit donc la cuisson demande une attention particulière car c'est là que réside la parfaite réussite de ce genre de gâteaux. Le centre devra encore être légèrement tremblotant/souple et les bords pris, à ce stade, arrêter le four et laisser le cheesecake tiédir 3 à 4h dans le four éteind.
  9. Après ce temps, sortir le cheesecake du four et le laisser refroidir totalement sur une grille.
  10. Réfrigérer toute une nuit avant dégustation.

Comme pour tout cheesecake, le temps de repos est in-dis-pen-sa-ble ! Après avoir pris la photo, je l'ai complètement recouvert de sauce au chocolat et ai laissé prendre un peu celle-ci au réfrigérateur. Cela faisait une belle ganache. Fabuleux.

Merci Céline !

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